• Ah la Thaïlande... J'ai toujours regretté de l'avoir visitée "pas comme il fallait". 

    A l'époque, je n'étais pas attirée par l'Asie, mais le Comité d'entreprise où je travaillais proposait un circuit dans ce pays à un prix défiant toute concurrence. Je me suis dit que c'était l'occasion d'y aller et me suis inscrite pour un périple de 10 jours entièrement organisé et en bus. Et c'est là le hic. J'ai passé plus de temps dans les bus que dans les sites et les villages. De plus, j'étais entourée de collègues qui ne pensaient qu'à faire du shopping à bas prix. Et, cerise sur le gâteau, nous avons eu des intempéries qui ont provoqué des inondations et ont chamboulé notre programme, des routes ayant été coupées.

    Enfin, j'ai quand même pu apprécier la  la beauté des temples et la gentillesse des Thaïlandais. 

    Thaïlande


    Nous avons pu séjouner une journée en bord de plage, mais heureusement, une plage fréquentée par les locaux, sans autres touristes. C'était assez amusant de voir les marchands ambulants nous proposer de petits en-cas délicieux qui coûtaient trois fois rien. On a grignoté tout l'après-midi, comme les Thaïlandais !

     

    Nous avons aussi fait une promenade en éléphant. C'était une première pour moi, et j'avoue que j'ai eu assez peur dans la partie où j'étais à califourchon sur le cou de la bête, avec, pour me tenir, juste une prise pour les mains sur la peau rugueuse et poilue de l'animal.

    La cuisine thaïlandaise fait partie des meilleures au monde (attention, je n'ai pas dit LA meilleure). A chaque repas nous avions un choix incroyable de plats posés sur la table et nous avons pu goûter à toutes les spécialités existantes, je crois.

    Ce qui m'a frappé, notamment à Bangkok, c'était la proportion de jeunes quasiment égale à 80% de la population. Il n'était pas rare de voir un scooter avec tout une famille nombreuse dessus. Bangkok est polluée et la circulation est compliquée. Je me rappelle aussi la promenade en bateau dans les "klongs", une zone populaire pauvre où les gens vivent quasiment dans l'eau.

    La Thaïlande reste aujourd'hui le seul pays d'Extrême-Orient que je connais. Il faudra bien que j'approfondisse un jour la visite de cette zone du monde, mais cette fois-ci, à la routarde !


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  • J'avais quelques craintes à aller aux Baléares car pour moi, ces îles étaient synonymes de grands hôtels en bord de mer  sans rien d'autre à voir que les plages. Or, le centre UCPA où j'étais hébergée était au nord de l'île de Majorque, dans une zone très sauvage et sans hôtel.

    Majorque.jpgJ'y ai pratiqué plusieurs sports différents (randonnée, vélo, kayak, cheval...), qui m'ont permis d'apprécier des points de vue, notamment de belles criques. Nous n'avons pas rencontré beaucoup d'habitants, la zone étant peu peuplée.

    Le dernier jour, nous avons tout de même visité Palma, au Sud, et là ce fut un choc culturel : plages pleines de monde et hôtels collés les uns aux autres. Nous avions l'impression de ne plus être sur la même île !

    Je n'ai malheureusement pas d'autres souvenirs de cette semaine de vacances, qui fut relativement tranquille, quoique sportive. 

    En conclusion, si vous allez aux Baléares, ne vous trompez pas entre le Nord et le Sud !


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  • Je suis allée trois fois en Grande-Bretagne : en 1998 dans la banlieue de Londres, pour une semaine d'immersion dans le siège social de l'entreprise où j'étais employée, en 1996 à Edimbourg pour une journée de travail, et en 1978 dans le cadre d'un échange avec une "correspondante" anglaise, dans une petite ville du Hertfordshire.

    D'Edimbourg, je me rappelle seulement être passée en voiture devant son joli château et avoir profité d'un succulent dîner d'affaires. Ce ne sont donc pas des souvenirs très palpitants, mais j'ai été surprise de bien manger car mon 1er séjour en 1978 m'avait laissée affamée quasiment chaque jour (j'ai particulièrement été traumatisée par une crème à la vanille qui était... bouillante et un dîner très léger pris à 17h).

    En 1978, c'était mon premier voyage à l'étranger hors cadre familial (mais mon père, qui n'était pourtant pas instit, était l'un des accompagnateurs de notre groupe d'élèves). J'étais hypermotivée pour pratiquer mon anglais fraîchement appris à l'école (j'avais 14 ans), mais j'ai vite déchanté. Il m'a fallu une semaine avant de comprendre ce que la famille de ma correspondante me disait.

    Je me rappelle très bien la visite à Londres, notamment les magnifiques joyaux royaux, Big Ben et les pittoresques bus rouges à double-étage qui m'ont enchantée. Mais je n'ai pas accroché avec la culture anglo-saxonne*.

    Je ne me sentais pas très à l'aise parmi les lycéens anglais, ni dans la famille qui m'hébergeait. Ma correspondante était assez délurée alors que moi, j'étais assez godiche, il faut bien le reconnaître. Nous n'avions pas grand chose à nous dire, un comble quand le but du voyage était de pratiquer l'anglais...

    *Ce peu d'affinité avec la culture anglo-saxonne s'est confirmé lors de mon dernier voyage professionnel. Franchement ce n'est pas très facile de travailler avec des Anglais.

    Pour moi, ce pays manque de soleil et de gaîté, je ne pense pas que j'y retournerai, pour le tourisme du moins.


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