• Quand je parle du Vanuatu, 3ème étape de mon tour du monde, la réaction de mes interlocuteurs est « Le quoi ? C’est où ? ». Alors : le Vanuatu est un Vanuatu 1archipel de 82 îles, ancien condominium franco-britannique (« les Nouvelles Hébrides »), situé dans le Pacifique au Nord-Est de la Nouvelle Calédonie. Quand je suis arrivée au Vanuatu, je n’avais aucune idée de ce que j’allais y trouver. Sur le web, j’avais trouvé peu d’informations sur ce pays. Je n’y ai passé hélas que 9 jours et j’ai visité les 3 îles les plus connues : Espiritu Santo, Tanna et Efate.

    Il y avait peu de touristes quand j’y suis allée. Il faut dire que c’était en mars, mois réputé pour être le plus pluvieux de l’année, voire le mois des cyclones. Mais je n’ai pas eu une goutte de pluie !

    Comme en Polynésie, chaque île est différente : Efate, où se trouve la capitale, est moins belle et moins intéressante ; Tanna est extraordinaire car on peut y voir un volcan très actif, le Yasur, en l’approchant de très près, et cette île est très traditionnelle (vie en tribus) ; Espiritu Santo possède des plages et des trous d’eau bleue magnifiques.

    Vanuatu 4Les Mélanésiens sont souriants. Certaines tribus coupées de toute civilisation moderne essaient de faire connaître leur culture et leurs habitudes, en accueillant ponctuellement des touristes. Même s’ils ne parlent ni anglais ni la langue officielle du Vanuatu (le bichalamar), ils essayent de communiquer, c’est touchant.  Ils paraissent vraiment en très bonne santé et épanouis, pourtant ils n’ont quasi rien à part la Nature.

    Dans les villages un peu moins reculés, si on a de la chance et qu’on arrive à trouver une petite épicerie pour acheter de quoi grignoter, il ne faut pas s’attendre à un choix d’hypermarché, et le caissier sera souvent un enfant ou une fratrie !

    Le Vanuatu est très attachant car ce pays n’est pas encore envahi par le tourisme, les habitants aiment partager leur culture, les paysages sont sauvages et beaux, et on se rend compte que nous, occidentaux, vivons avec beaucoup de choses inutiles.


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  • Australie 2Alors l’Australie… je n’ai pas aimé. Mais alors pas du tout. Je n’ai pas apprécié ce pays parce que je l’ai vu après la Nouvelle-Zélande (grave erreur) et que j’étais peut-être lasse de voyager : c’était le 5è mois de mon périple et je savais qu’après, je revenais faire une pause en France.

    Les raisons pour lesquelles ce pays ne m’a pas plu ? 

    - la monotonie des paysages

    - le coût de la vie, la cherté des excursions touristiques

    - le fait d’avoir des belles plages mais avec souvent l’impossibilité de se baigner (présence de crocodiles de mer, de méduses mortelles, de requins, et de courants extrêmement forts)

    - la mentalité des habitants de souche anglo-saxonne (leur hypocrisie par rapport aux aborigènes)

    - le « nettoyage ethnique » qui a été fait dans le pays (on ne voit aucun aborigène dans les îles ni sur les côtes, ni dans la plupart des grandes villes)

    - la nature aménagée pour le tourisme

    - les distances

    - le temps exécrable des 15 derniers jours (voir la Sunshine Coast et ses îles sous la pluie, ça gâche tout)

    - l’impossibilité de faire facilement du snorkeling sur la grande barrière de corail (il faut payer très cher pour faire 50km en bateau et « snorkeler » sur un spot ridiculement petit)

    - les grandes villes sans intérêt à part Sydney et Darwin

    - la présence de très nombreux touristes allemands et suisses-allemands, qui a fait que j’ai plus entendu parler allemand qu’anglais.

    Kangourou d'AustralieBien sûr, tout n’a pas été noir. J’ai adoré voir les koalas et les kangourous, j’ai mangé de la bonne viande,  les îles de Kangaroo Island, Fraser Island étaient intéressantes (mais je les ai vues sous la pluie), et la culture aborigène est riche.

    Mais je ne retournerai pas en Australie, c’est sûr. Quitte à aller loin, autant viser la Nouvelle-Zélande ou les petites îles du Pacifique.


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  • Nouvelle-Zélande Nord 07Après le Vanuatu où il faisait 35°, j’appréhendais l’arrivée en Nouvelle Zélande que j’imaginais froide et pluvieuse, puisque ça tombait en automne. Eh bien non, à Auckland j’avais 25° et du soleil, et ce beau temps a duré un mois, avec seulement 3 jours de pluie dans l’île du Nord (consécutifs et pendant un trek…).

    La Nouvelle Zélande est un pays rêvé pour les randonneurs, surtout par beau temps.

    L’île du Nord est intéressante pour ses volcans et geysers de toutes les couleurs. C’est d’ailleurs surprenant de voir qu’Auckland s’est construite sur un nid de volcans et que les habitants de cette ville sont préparés à une nouvelle éruption éventuelle. De belles forêts humides parsèment toute l’île.

    L’île du sud est plus montagneuse, avec des lacs de toute beauté et des glaciers. Au sud, en bord de mer, on peut voir des colonies de lions de mer et de pingouins… et beaucoup de moutons !

    Nouvelle-Zélande Sud 2Le pays donne l’impression de grands espaces bien préservés. L’écologie est très développée en Nouvelle-Zélande, les messages de sensibilisation sont présents un peu partout (jusque dans les toilettes).

    C’est un peu galère de comprendre l’accent anglais des « Kiwis », mais les Néo-zélandais sont très sympathiques. Le niveau de salaire n’est pas aussi élevé qu’en Australie, ce qui pousse pas mal de Néo-zélandais à émigrer là-bas. La population maori, de nos jours, est plutôt respectée par les  Néo-zélandais descendants des colons européens.

    Au niveau de la nourriture, la viande de bœuf est excellente, mais la meilleure viande est exportée (notamment en Polynésie). Le cidre, à mi-chemin entre le cidre doux et le cidre brut, m’a régalée. J’avoue que je n’ai pas trop goûté aux vins locaux, question de budget…

    J’ai beaucoup aimé la Nouvelle-Zélande, dommage que ce soit si loin de la France.


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