• Souvenirs des Açores - 2013Après deux voyages au Portugal continental et un autre à Madère que j’avais fort appréciés, j’étais curieuse de visiter un jour les Açores pour connaître une autre facette du pays. Je suis arrivée là-bas sans idée préconçue, et je pense que c’est la meilleure manière d’aborder une nouvelle contrée. Pas de risque d’être déçue !

    L’archipel des Açores, perdu au milieu de l’océan atlantique, compte neuf îles. J’en ai parcouru cinq : Sao Miguel, Terceira, Pico, Sao Jorge et Faial. Aucune île ne se ressemble : à Sao Miguel se trouvent de nombreux cratères agrémentés de lacs, Terceira est intéressante pour la belle ville coloniale de Angra de Heroismo, Pico, île de viticulture, est dominée par un volcan de 2351 m dont l’ascension est relativement facile, Sao Jorge se distingue par les « fajas » (langues de terre au pied des falaises) et la présence proche de cachalots résidents, la caldeira de l’île de Faial est l’occasion d’une belle randonnée verte. Un peu partout, des occasions de se baigner s’offrent au voyageur : mer, lacs volcaniques et bains thermaux.

    Comme partout au Portugal, les habitants sont chaleureux et rendent facilement service. Beaucoup ont émigré au Canada et ailleurs, si bien qu’il y a plus d’Açoriens exilés  un peu partout, qu’ils n’en résident aux Açores. Ces îles ont vécu autrefois de la pêche au cachalot (pour l’huile). Actuellement, la ressource principale est l’élevage de vaches laitières, ce qui pose beaucoup de problèmes pour l’environnement (notamment la pollution des lacs). Le tourisme commence à se développer mais les Açoriens ont à cœur de limiter les ravages potentiels de cette activité.

    On mange bien aux Açores, spécialement les poissons et les pâtisseries. Celles-ci sont quasiment une institution, chaque île ayant ses spécialités. Le fromage est servi en apéritif. Quant aux quantités servies pour un seul plat… elles sont gargantuesques. Si vous voulez faire le régime, oubliez le Portugal, ce n’est pas la bonne destination… Le vin de Pico est agréable, que ce soit le blanc ou le rouge.

    Ce voyage aux Açores figure déjà dans mes « best ».


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  • Sans compter Madère, je suis allée deux fois au Portugal, une fois en solo avec ma voiture, et la 2è fois en couple. Et les 2 fois j'ai adoré ce pays. Les Portugais sont aimables, serviables, la plupart parlent français, ils savent faire la fête, sont travailleurs (si si, les deux sont compatibles), ils ont le sens de la famille et le respect de la religion. Ils ont des valeurs que nous sommes nombreux  à avoir perdu. Ma meilleure amie était Portugaise, mon compagnon est d'origine portugaise et ses meilleurs amis sont Portugais, je connais donc bien cette mentalité latine.

    Lisbonne est une capitale très agréable car elle ne ressemble pas à une capitale, justement. C'est une ville assez petite. 

    Portugal 2

    Portugal 1
    J'ai trouvé les falaises des côtes du sud (l'Algarve) extraordinaires au niveau des couleurs et des découpages de la roche. J'ai pourtant vu la Roche de la Piété deux fois (voir photos ci-contre), mais j'ai été aussi émue la 2ème fois que la 1ère.

    La pointe de Sagres peut être très venteuse et la mer très froide. Je me rappelle une baignade à 8h du matin très vivifiante !

    Les petites villes comme Nazaré, Péniche, Evora... sont pittoresques et on peut y faire des rencontres très sympathiques. Et on ne peut pas ne pas passer à Porto, ne serait-ce que pour goûter le breuvage du même nom.

    On mange bien au Portugal (aussi bien le poisson que la viande) et les plats sont TRES copieux. Quand j'y suis allée, le pays était encore très rural et on avait la chance de manger des produits frais.

    Il me tarde de découvrir les Açores, comme ça, avec Madère et le Portugal métropolitain, j'aurai une vision complète du pays.


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    Ayant beaucoup apprécié le Portugal, visité quelques années auparavant, j'avais envie de découvrir un autre visage du pays par le biais de cette île. Effectivement, Madère est très différente de la métropole. A l'époque, on avait l'impression de revenir 50 ans en arrière : île extrêmement rurale, pauvre, peu mécanisée. Et c'était là tout le charme de cette région et des habitants, qui étaient simples et sans artifices.

    Nous avons beaucoup randonné, parfois dans la brume, voire dans la pluie, mais de belles éclaircies nous permettaient d'apprécier la beauté des côtes, des sommets et des plateaux.

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    Notre guide de rando était un ex-cuisto.. Même en pique-nique, il lui arrivait d'emporter le réchaud, le fait-tout, les assiettes et couverts, et le reste du plat en sauce de la veille ! Je me rappelle le regard très envieux de touristes allemands lorsqu'ils voyaient nous régaler d'un plat chaud alors qu'eux-mêmes avalaient un sandwich froid réduit à la plus simple expression... Je n'ai jamais aussi bien mangé pendant un trek.

    L'île est très fleurie. Même en Septembre, période où je l'ai visitée, les paysages étaient très colorés.

    Je serais curieuse de voir ce que Madère est devenue maintenant.


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