Mon voyage à Fès et Meknès est mon 5ème au Maroc, le dernier datant de juste avant la Covid. Quel plaisir de retrouver ce pays et ses habitants ! La météo fut fraîche (8 petits degrés en soirée), voire pluvieuse pendant une journée, mais qu'à cela ne tienne.

La medina de Fès est très grande, mais j'ai tout visité à pied (y compris les tombeaux des Mérinides qui se trouvent à l'extérieur de la ville et qui la dominent). Je n'ai pas pris de guide non plus, car un vieux monsieur m'a dit que beaucoup d'entre eux, même les officiels, étaient des arnaqueurs. Google Maps étant plutôt fiable pour Fès, je me suis orientée avec l'aide de la géolocalisation et sinon, je me suis promenée dans les dédales des ruelles selon mon intuition... ou bien j'ai demandé mon chemin !

Fès est bouillonnante de vie, surtout dans les quartiers des souks, où l'on peut absolument tout trouver ce dont on a besoin. L'architecture intérieure des bâtiments à visiter est très belle, les murs et plafonds sont sculptés avec grande finesse. L'un des mausolées n'étant accessible qu'aux musulmans, je n'ai pas pu en admirer la richesse. Je n'ai pas voulu m'attarder dans les tanneries, ayant déjà visité celles de Marrakech.

J'ai pris le train pour Meknès mais j'ai été très déçue de cette ville car 80% des sites étaient en travaux et donc, inaccessibles. Je n'ai pu voir que le mausolée et le musée de la musique. Je n'ai pu apercevoir qu'à travers des palissades le plan d'eau et les anciennes écuries, ce fut assez frustrant. Quant aux autres monuments, je n'en ai pas vu la couleur, quel dommage ! J'ai profité de mon temps libre pour aller dans un hammam, mais ce ne fut pas très réussi tant la prestation a été vite expédiée. Et c'est à Meknès qu'il a plu... Bon, on va dire que je n'ai pas eu de chance dans cette ville.

Je me suis régalée de tajines et de couscous, de petites salades diverses, de pâtisseries, de jus d'avocat ou d'orange, de msemen (galettes feuilletées) et de yaourts maison onctueux. J'ai bu beaucoup de thé à la menthe même au petit déjeuner, pourtant les expressos dans les cafés sont bons. 

J'ai trouvé les habitants de Fès très prévenants et gentils, un peu moins à Meknès.

Pour le retour à l'aéroport, le bus de ligne n'arrivant pas, j'ai fait l'expérience du taxi collectif : nous sommes montés à 5 + le chauffeur dans une vieille Mercedes... Nous étions tassés comme des sardines, et sans ceinture de sécurité... Inoubliable, mais tout le monde a pu avoir son avion !

La prochaine fois que je vais au Maroc (oui oui, j'ai déjà l'intention d'y retourner), j'irai à Nador et Oujda (Nord-est), ça a l'air vraiment joli par là-bas.