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    Ayant beaucoup apprécié le Portugal, visité quelques années auparavant, j'avais envie de découvrir un autre visage du pays par le biais de cette île. Effectivement, Madère est très différente de la métropole. A l'époque, on avait l'impression de revenir 50 ans en arrière : île extrêmement rurale, pauvre, peu mécanisée. Et c'était là tout le charme de cette région et des habitants, qui étaient simples et sans artifices.

    Nous avons beaucoup randonné, parfois dans la brume, voire dans la pluie, mais de belles éclaircies nous permettaient d'apprécier la beauté des côtes, des sommets et des plateaux.

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    Notre guide de rando était un ex-cuisto.. Même en pique-nique, il lui arrivait d'emporter le réchaud, le fait-tout, les assiettes et couverts, et le reste du plat en sauce de la veille ! Je me rappelle le regard très envieux de touristes allemands lorsqu'ils voyaient nous régaler d'un plat chaud alors qu'eux-mêmes avalaient un sandwich froid réduit à la plus simple expression... Je n'ai jamais aussi bien mangé pendant un trek.

    L'île est très fleurie. Même en Septembre, période où je l'ai visitée, les paysages étaient très colorés.

    Je serais curieuse de voir ce que Madère est devenue maintenant.


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  • Une amie de lycée avait vécu un an  à la Réunion. C'est elle qui m'avait donné envie de découvrir ce département d'Outre-Mer. Ce furent des vacances sportives puisque quasiment chaque jour, nous avons randonné. Et les randos là-bas, c'est du costaud ! Que de courbatures le 2ème jour ! Heureusement, chaque soir, un punch fortement dosé nous attendait pour l'apéritif et un rhum arrangé terminait le dîner. C'est l'un des rares endroits où j'ai autant bu d'alcool fort pendant mes vacances. A croire que c'était un bon dopant pour le trekking...

    Nous avons été bien accueillis par les Réunionnais, sans doute parce que notre guide était un autochtone.

    Chaque cirque est différent : Mafate (que l'on n'atteint qu'à pied ou en hélicoptère), Cilaos et  Salazie. J'ai un souvenir extraordinaire du site du Piton de la Fournaise : au détour d'un virage, on s'est subitement retrouvé dans un paysage lunaire, immense. Je n'avais jamais vu un champ de lave aussi étendu.

    Je me souviens aussi avec attendrissement du lagon de Saint-Gilles où les petits poissons multicolores nageaient dans 20 cm d'eau à nos pieds.

    A l'époque, le chikungunya n'avait pas encore fait rage...


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  • Mon Dieu, il y a tellement à dire sur Cuba que je ne sais pas par où commencer ! 

    Je ne suis pas allée à Cuba pour y vivre un tourisme passif, mais pour apprendre à mieux danser la salsa et les danses afrocubaines. Pour comprendre l'essence-même de ces danses, il est indispensable de s'imprégner de la culture, des croyances (notamment la santeria), et de danser et faire la fête avec les Cubains. J'ai eu des contacts proches avec la population (logement chez l'habitant, professeurs de danse cubains, soirées dansantes privées, période du carnaval où les gens dansent dans la rue).

    Mes impressions sur ce pays ont été différentes à chaque voyage, selon le degré d'oppression ressentie (n'oublions pas qu'il s'agit toujours d'une dictature), et l'endroit du séjour (Santiago de Cuba ou La Havane).

    En résumé, je dirais que les Cubains sont en majorité très ouverts et cultivés (je parle des citadins, je ne suis pas allée dans les campagnes reculées), qu'ils sont fiers de leur pays et de leur culture (qu'ils aiment partager), et que l'embargo et l'absence de liberté d'expression provoquent un véritable gâchis auprès de cette population.

    Cuba 3

    La vie quotidienne est extrêmement difficile à Cuba, tout est compliqué. Cela pousse les Cubains à être très débrouillards mais aussi... à rechercher les euros chez les touristes, voire la possibilité de quitter leur pays. On ne peut guère leur en vouloir, mais il est vrai que lorsqu'une relation amicale ou amoureuse se noue entre un(e) touriste et un(e) Cubain(e), on ne peut jamais savoir si c'est sincère ou intéressé.

    On ne va pas à Cuba pour la gastronomie (les plats ne sont pas très variés), mais on peut y déguster des langoustes à prix intéressant et des cocktails à base de rhum, bien sûr.

    Chaque fois que je reviens de Cuba, j'ai le blues. Je ne supporte pas de voir les Français se plaindre de leur quotidien quand je pense à la vie là-bas. Et je ne supporte pas non plus leur mine triste quand je pense à la joie de vivre des Cubains.


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