• De Madagascar, je n’ai vu que l’extrême Nord de l’île et Tananarive. Paraît-il que l’extrême Nord est un « résumé » de l’île entière car tous les paysages de Madagascar y sont représentés. Effectivement, j’y ai vu des baobabs, des « tsingy » (colonnes géologiques) rouges ou gris, des plages sublimes, la savane, de charmants villages… et le fameux sourire malgache accompagné des affectueux « waza ! » (ce qui signifie « Touriste ! »).

    Madagascar possède de nombreuses ressources naturelles mais paradoxalement, la population y est pauvre, à cause d’une grande instabilité politique, de la corruption et de la « colonisation » occidentale. Quel gâchis ! Il était d’ailleurs difficile d'engloutir les plats copieux et délicieux que l’on nous servait, sachant que tous les Malgaches ne mangeaient pas à leur faim.

    Tananarive est très étonnante avec ses rizières en plein centre-ville. Taches vertes dans le gris…

    Madagascar 1

    Je garde un souvenir extraordinaire de la croisière des derniers jours en pirogue traditionnelle, dans une région inaccessible (ni par la route ni par avion). Seuls les bateaux permettaient de se déplacer sur cette côte. Lors de notre arrivée dans les villages, nous étions très bien accueillis et suscitions vraiment la curiosité quand nous allions faire notre toilette à la fontaine ou au puits du village, comme les locaux !

    J’ai le souvenir d’une mer tellement chaude que l’eau nous brûlait les pieds quand nous descendions de la pirogue pour aller sur la plage. Et les fruits ! Le capitaine de la pirogue nous régalait d’ananas, de mangues, de bananes, de papayes…

    Nous avons beaucoup appris de la culture et de l’histoire malgache : le rapport avec les ancêtres, les traditions funéraires, les coutumes, l’histoire des différents rois et reines… Un pays qui a un goût de « Reviens-y ».


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  • Lors de cette croisière en catamaran pendant les fêtes de fin d’année, ni les îles Grenadines ni Sainte-Lucie n’étaient envahies de touristes, ce qui était reposant.

    Ces îles caribéennes sont un vrai havre de paix. Leurs habitants sont influencés par la culture rasta, on y respire le « peace and love » à plein nez, et absolument aucun stress ne se fait sentir. Vous allez au restaurant, vous commandez un dessert après avoir pris l’unique plat disponible dans le menu ? On vous dit tranquillement que « non, aujourd’hui il n’y en a pas ». Un peu décontenancé, vous demandez un fruit, mais… même réponse, même ton tranquille (alors que partout dans l’île vous avez vu des ananas, bananes, noix de coco et autres fruits locaux…).  Le restaurateur ne va pas s’affoler, aujourd’hui, c’est « pas de dessert » et puis c’est tout !

    Les fonds marins sont extraordinaires, on y voit une multitude de tortues et de raies. Et les langoustes… sont très bonnes dans l’assiette ! Le rhum par contre n'est pas terrible.

    DSCN6466A Sainte-Lucie, on peut visiter le cratère d’un volcan (la Soufrière, qui n’a rien à voir avec la Soufrière de la Guadeloupe) et se baigner dans de la boue chaude.

    Une méchante grippe m’a carrément gâché le voyage (Réveillon au lit… alors que le rhum coulait à flot chez mes compagnons de voyage). Dommage.

    Dernier souvenir : les moustiques… Ils étaient voraces !


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  • Pays mal-aimé du tourisme, la Colombie mérite qu’on s’y rende, ne serait-ce que pour l’accueil incroyablement attentionné de ses habitants. Si l’on se cantonne aux zones ouvertes au tourisme, il n’y a pas de risque de croiser les FARC car ces régions ont été « nettoyées » par l’armée. Quant à la délinquance, eh bien, il faut juste connaître les quartiers ou les villes à éviter, et il n’y a pas plus de risques qu’ailleurs si on prend les précautions habituelles (pas de bijoux, pas de choses précieuses portées avec ostentation).

    L’incursion de 6 jours dans la jungle colombienne m’a laissé un souvenir impérissable. Pas de tourisme de masse, sites préservés, Indiens méfiants mais abordables pour peu qu’on se donne l’effort d’aller à leur rencontre (je me souviens d’une Indienne qui m’avait montré comment elle tricotait ses sacs, juste parce que je lui avais dit qu’ils étaient beaux. Ces sacs n’étaient pas à vendre, il n’y avait donc pas d’intérêt en jeu).

    Pays de fête, musique omniprésente… Les Colombiens et Colombiennes sont beaux, leurs traits sont fins et les filles savent particulièrement se mettre en valeur ! Ombre au tableau : les policiers sont corrompus (nous en avons eu la preuve), donc mieux vaut ne pas avoir affaire à eux, sinon vous devrez débourser un substantiel bakchiche pour vous tirer de vos ennuis.

    Carthagène, Villa de Leye et Bogotà sont colorées et magnifiques. Les graphs sont très beaux.

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    J’ai aussi vu un village avec toutes ses maisons peintes en couleurs vives, mais malheureusement impossible de me souvenir du nom !

    La côte Caraïbe est assez différente, on y sent plus la culture créole. Les plages sont magnifiques et pas surpeuplées.

    Pour la nourriture, nous avons quelquefois  « petit-déjeuné » à la colombienne, c’est-à-dire que nous avons mangé un consommé à la viande et aux légumes. Le plat national, « la Bandeja paisana », peut satisfaire 2 à 3 personnes pour une seule portion ! Il s’agit d’un plat très complet avec haricots secs, viande, pommes de terre, légumes…

    Bref, je vous recommande d’aller en Colombie. Que viva Colombia !


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