• Quand j’étais lycéenne, j’avais fréquenté deux familles turques et cela m’avait donné envie de connaître leur pays. Bien m’en prit car je n’ai pas été déçue.

    L’accueil y est chaleureux, on sent chez les Turcs un plaisir de partager leur culture et leur histoire (mais attention, sur ce point, ils ne sont pas toujours objectifs vis à vis de ce qui s’est passé avec les Grecs, les Chypriotes et les Kurdes…). Ataturk est le héros national et il est encore très présent dans les esprits.

    Istambul est fabuleuse, 5  jours pour la découvrir sont un minimum. Le Grand Bazar est presque un village, avec ses rues et ses quartiers spécialisés. La variété des mosquées d’Istambul  est très intéressante. Et que dire de Topkapi et du palais de  Dolmabahçe ? Un seul d’entre eux vaut le voyage.

    La côte lycienne est parfaite pour se déstresser, une petite croisière en goélette toute en bois est idéale. Ici on peut voir des Turques en mini-short et débardeur décolleté, ce qui ne sera pas le cas dans la Turquie profonde où le foulard peut être fréquent.

    Quant à la Cappadoce, on sent bien que cette région est différente, avec ses propres traditions et sa propre culture culinaire. Les couleurs roses sont particulièrement belles au lever du jour et en fin de soirée. Cette région est très touristique, mieux vaut y aller hors vacances scolaires.

    En ce qui concerne les repas, ils sont très bons et copieux et la quantité de pain proposée est impressionnante (en plus du riz ou du blé…). La « vache » est un pain sans levain qui peut faire un mètre de long et que les convives se partagent en déchirant des morceaux.

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    On ne manque pas de calcium car le yaourt est très présent dans la cuisine turque. Le raki (sorte de pastis) est l’apéritif national.

    Il me reste à découvrir le reste du pays, notamment le site d’Ephèse. Une 4ème visite en perspective…


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  • Les Etats que j’ai visités au cours de mes 3 voyages aux « States » sont l’Etat de New-York, l’Illinois, la Pennsylvanie, la Louisiane, l’Utah, le Nevada et l’Arizona. Les principales villes que j’ai vues sont New-York, Chicago, Washington, Philadelphie, La Nouvelle Orléans, Baton Rouge, Las Vegas.

    Bien qu’ayant un lien de sang avec ce pays (une cousine germaine à ma mère y vit, avec toute sa descendance), ce pays me laisse perplexe. Tout y est démesuré,  beau… ou exagéré, voire affreux.

    La plupart des Américains sont ouverts, facilement abordables, et vous donnent l’impression que vous êtes leur meilleur ami au monde au bout de quelques minutes seulement. Mais ensuite, les relations ont tendance à rester superficielles, chacun se préoccupant d’abord de soi-même. Lors de grands drames (je suis allée à New York un mois après les attentats du 11 septembre) ou lors des grandes célébrations, les Américains sont très démonstratifs, ce qui peut étonner nous autres Européens.

    Les paysages que les Américains ont laissés naturels sont splendides, incroyablement immenses, et d’une beauté à couper le souffle.

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    Les parcs nationaux de l’Ouest sont ce que j’ai vu de plus époustouflant à ce jour. On peut juste regretter les aménagements pour les touristes, mais ils ne défigurent pas vraiment le paysage.

    Quant à la nourriture, eh bien, attendez-vous à prendre quelques kilos et n’espérez pas, si l’on vous invite à dîner à la maison, vivre un temps convivial comme en France… Le nombre d’obèses est assez impressionnant aux USA.  A côté, on se sent mince !


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  • Voilà le 1er article d'une série "Souvenirs". Pour chaque pays visité, je mettrai quelques lignes concernant les paysages, les habitants, la gastronomie et diverses remarques.

    Chili - Novembre 2011

    On m’avait parlé du désert d’Atacama comme un endroit aussi beau, voire plus, que le Sud-Lipez de la Bolivie. Je suis donc partie dans le nord du Chili avec un apriori plus que positif. Mais il faut bien avouer que j’ai été un peu déçue : à part la Vallée de la Lune assez spectaculaire, j’ai trouvé ce désert plutôt monotone, rocailleux, très poussiéreux  (ah l’état du sac à dos à la fin du séjour…) et pas très coloré. Là-bas, j’ai appris ce que « climat sec » veut dire : pendant 15 jours j’ai eu les lèvres gercées, un nez qui saignait et une peau aussi plissée et sèche que celle d’un éléphant… Et le linge séchait en un quart d’heure !

    Heureusement, l’ascension du mont Aucanquilcha à plus de 6000 m d’altitude a été un moment fort. Le temps était au beau fixe, il ne faisait pas froid, et la vue du sommet était époustouflante (elle donnait sur plusieurs volcans de couleurs différentes). Cela valait bien les heures d’effort que j’avais dû dépenser avant d’en arriver là !

    Chili 13

    Quant aux villes, je n’ai vu que Santiago du Chili et San Pedro de Atacama, qui ne m’ont pas laissé de souvenirs frappants. Un grand regret : ne pas avoir eu l’occasion d’aller à Valparaiso, pourtant proche de Santiago.

    Etant en trek avec un groupe guidé, j’ai eu très peu de relations avec les Chiliens. Ne pas avoir de contacts avec la population locale et ne quasi rien apprendre de la culture de ce pays m’a vraiment manqué. Et je me rends compte que je n’ai gardé aucun souvenir de la nourriture chilienne…

    Peut-être retournerai-je au Chili pour la Patagonie, car je n’ai pas l’impression d’avoir vraiment compris ce pays.

     


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