Ayant un quart de sang italien dans les veines, ce pays est forcément cher à mes yeux. J’y suis allée à plusieurs occasions mais de manière différente chaque fois :

1. en 2009, vers Savona pour un week-end prolongé,
2. en 1992, pour un périple de 3 semaines en camping (Nord et centre de l’Italie jusqu’à Naples)
3. en 1985, pour un stage de danse indienne d’une semaine, à Fiorli (Toscane)
4. en 1981, en hôtel simple à Florence et Venise, puis dans ma famille (éloignée) vers Milan.

J’adore l’ambiance de ce pays : l’exubérance et l’élégance des Italiens, leur langue chantante, la tranquillité des villages, la richesse culturelle des villes, les couleurs de la campagne, l’animation sur les plages et la gastronomie locale (je peux manger des pâtes tous les jours sans problèmes, et je ne rechigne pas devant les pizze ni les glaces !).

En tant que touriste, il faut bien sûr prendre quelques précautions, comme recompter la monnaie quand on vous rend le change, ou vérifier le prix du kilo de fruits que l’on vous vend… Vous l’aurez compris, les Italiens (pour ne pas dire la mafia…) vivent en partie du tourisme et ils en profitent.

Concernant les vols, il ne me semble pas que l’Italie soit plus risquée qu’un autre pays. Il faut être vigilent, c’est tout.

J’ai hâte de découvrir le Sud comme les Pouilles et la Calabre, car ces régions sont moins touristiques. Pourtant le littoral a l’air superbe !

J’avais beaucoup fantasmé sur le Venezuela : la nature, les Indiens… Mais le Venezuela est devenu un pays quasiment occidental avec tous les travers de notre civilisation : négligence écologique, obésité, individualisme… Le portrait est peut-être un peu noir, me direz-vous. Certes ce pays est sorti de la misère grâce aux nationalisations initiées par le président Chavez. Les richesses du pays, notamment le pétrole et le gaz, profitent maintenant à la population, et on ne peut nier les progrès au niveau de l’éducation et de la santé. Mais je n’ai pas trouvé dans ce pays la même atmosphère que dans les autres pays andins. Une exception : le delta de l’Orénoque, où la vie est encore très proche de la nature (mais bon, c’est assez surprenant de voir des machines à laver électriques dans des maisons indiennes en pilotis sans murs, en plein milieu de la nature).

J’ai eu la malchance de visiter la Gran Savana pendant la Semaine Sainte, semaine fériée. La nature sauvage était envahie de 4x4 à chaque cascade. Les cascades sont énormes et grandioses au Venezuela, mais quand vous voyez une centaine de 4x4 devant, et une foule dans les eaux, elles perdent de leur charme.

Heureusement, le survol des chutes de Canaïma et du Salto Angel (la chute la plus haute du monde) est resté un moment mémorable, malgré le temps capricieux. 

Les tepuys sont des montagnes tabulaires qui parsèment la Gran Savana. Nous avons admiré un lever de soleil sur le mont Roraïma.

La côte Caraïbes contentera les amateurs de plage.

Quant aux Andes vénézuéliennes, elles n’ont pas grand intérêt si on a vu le reste des Andes.

Les Vénézuéliens ne font pas grand cas des touristes étrangers. Ils n’ont pas besoin du tourisme pour vivre. La nourriture n’est pas équilibrée : beaucoup de viande accompagnée systématiquement de féculents. On a vraiment manqué de légumes verts pendant ce voyage. Dans certaines régions on a eu d’excellents jus de fruits naturels. Dans l’Orénoque nous avons goûté à des larves pleines de protéines (voir la photo - il s'agit du mocho, ver du palmier morichal)

et dans une autre région, à la sauce aux têtes de termites (je vous assure que cette sauce était bonne, les têtes de termites ont un goût de noisette !).

Le Venezuela n'est pas le premier pays à visiter en Amérique Latine à mon avis, mais certains sites méritent le détour.

J’ose à peine dire que je suis allée en Tunisie. J’y ai juste passé un week-end d’Ascension, près de Tunis, dans un hôtel au bord de la plage, qui était éloigné de tout.

Impossible de se promener. Donc, à part l’hôtel et la plage (qui n’était pas terrible), je n’ai rien vu de la Tunisie ni des Tunisiens…  Je reviendrai !