Ayant apprécié d’autres pays du Moyen-Orient, j’avais envie de découvrir cette destination encore peu proposée par les agences de tourisme. Pendant une semaine j’ai découvert les canyons des bords de mer en faisant de magnifiques randonnées aquatiques.

Ensuite, j’ai randonné à l’intérieur du pays (campagne, montagne jusqu’à 2000m, oasis, canyon, désert de dunes) et vu des plages, mais ce n’était certainement pas les plus belles du pays.

Les randonnées étaient difficiles à cause du terrain accidenté : 7 h de marche par jour dans des lits de rivières caillouteux, sans sentier marqué, c’est assez éprouvant.

La pauvreté des campagnes contraste avec la richesse de villes. En ville, les maisons financées par l’argent du pétrole sont grandes et en marbre. Dans la campagne, les familles peuvent être très isolées et n’avoir que quelques chèvres pour vivre.

Les hommes et les femmes d'Oman sont dans l'ensemble très beaux, leurs traits sont fins et il n’y a pas d’obèses dans ce pays. Les hommes portent tous de longues djellabas blanches et immaculées. Les femmes sont voilées mais ça ne les empêchent pas, en ville, d’être bien maquillées et extrêmement coquettes. Les Omanais, peu habitués à voir des touristes, qui plus est, en maillot de bain et se baignant dans les canyons, sortaient leurs appareils pour nous photographier ! Le monde à l’envers…

La nourriture est typiquement orientale et ressemble à la cuisine jordanienne, voire turque. Dans ce pays musulman, pas d’alcool officiellement, mais nos chauffeurs nous dégotaient tous les soirs une bouteille de whisky…

Oman, destination préservée, est un pays à découvrir vite avant l’afflux des touristes !

J’ai visité Buenos Aires et  le Nord-Ouest de l’Argentine, que l’on appelle à juste titre le Far West Argentin (région de Salta).

C’est le pays où, jusqu’à aujourd’hui, j’ai fait le plus de photos proportionnellement au temps que j’y ai passé (2 semaines). Les couleurs de la région de Salta sont extraordinaires, et le sont encore plus en Automne (en Avril). Les roches sont d’une diversité incroyable (noires, rouges, oranges, jaunes, grises… une vraie palette de peintre),

et les cactus poussent à foison. Les « quebradas » sont des gorges très ciselées de toute beauté. Les randonnées à pied ou à cheval sont magnifiques.

Les Argentins sont ouverts et vous adressent facilement la parole. A Buenos Aires, dans le métro, on nous a demandé qui on était, ce qu’on allait visiter etc… Il s’agissait d’une curiosité saine, ils étaient prêts à nous aider et à nous donner des informations.

Buenos Aires est une capitale agréable. On peut voir des écoles de tango faire des démonstrations de danse dans la rue.  

Ce qui peut étonner à Buenos Aires, quand on connaît le reste de l’Amérique latine, c’est qu’on n’y voit pas d’Indiens. On les a rencontrés dans le Nord-Ouest, mais à Buenos Aires on a l’impression d’être en Europe.

Dans ce pays de la viande, les barbecues sont gargantuesques (l’après-midi entier y est consacré). On peut y manger 1 kg de viande par personne… Il faut dire que la viande est vraiment succulente, et les Argentins savent la faire cuire à point. Ce n’est donc pas qu’une légende !

Ce pays mérite d’y revenir,  pour la Patagonie ou la région de Mendoza par exemple. C’est ce que je vais faire début 2013.

J’ai été agréablement surprise par Malte, où je suis allée avec relativement peu d’enthousiasme au départ. En fait cette île méditerranéenne a su garder son cachet, et même si c’est une destination très touristique, elle n’est pas « colonisée » comme les Baléares, les Canaries ou Chypre.

La langue maltaise a des consonances curieuses que nous avons peu l’habitude d’entendre. C’est d’ailleurs une bonne chose que cette langue, parlée par un si petit pays, n’ait pas disparu.

Les villes possèdent de très belles maisons anciennes.

Il  y a vraiment beaucoup de choses à voir, une semaine est à peine suffisante pour explorer toute l’île et sa voisine, Gozo. Les bus sont nombreux et vont partout dans l’île, mais il n’y a pas vraiment d’horaires, les directions ne sont indiquées ni aux arrêts de bus, ni à l’avant des bus… et les chauffeurs ne sont vraiment pas aimables dans l’ensemble.  Il faut donc s’armer de patience (il m’est arrivé d’attendre un bus une heure) ou changer parfois de programme…

Bien qu’ayant voyagé à Malte en juin, je n’ai pas eu une très bonne météo, j’ai donc passé plus de temps à randonner qu’à profiter des plages, mais je ne le regrette pas. La côte de Gozo est magnifique, surtout la partie des salines.

En résumé, je dirais que Malte est une bonne destination pour un séjour d’une semaine ou plus.