• Comment peut-on, en quelques lignes, résumer 7 semaines sur 17 îles de 4 archipels de Polynésie française ? Forcément, cet article sera plus long que les précédents !

    Polynésie française 011La Polynésie a été la 1ère étape de mon tour du monde 2012 et je l'ai visitée avec mon amoureux. Et tant mieux, car voir seule tous ces paysages idylliques aurait été déprimant.

    Polynésie française 22Oui, Tahiti et les autres îles de Polynésie française sont bien une suite de cartes postales. Les lagons semblent presque irréels tant ils sont beaux, les poissons et coraux de toutes les couleurs, formes et taille sont un spectacle dont on ne se lasse pas, et le sable est tellement fin qu'on dirait du sel. Mais la vie quotidienne est une autre histoire : dans les atolls il ne pousse que des noix de coco, donc il est impossible d'avoir une alimentation équilibrée ; certaines îles sont si mal desservies par les transports maritimes ou aériens (quand ceux-ci existent) qu'il faut parfois attendre 3 semaines pour pouvoir acheter un paquet de riz ; les jeunes ne trouvent pas de mari ou de femme car ils ont vite fait le tour des 2 villages de leur île, l'alcoolisme sévit car il fait oublier l'ennui, les obèses sont nombreux, bref, tout n'est pas rose.

    Cependant, il est assez rare de voir les Polynésiens se plaindre, ils sont assez philosophes : ils disent qu'ils ne meurent pas de faim (la mer est là pour leur apporter suffisamment de poissons et de crustacés), que les fruits poussent facilement (hors atolls), qu'ils n'ont besoin que de 2 ou 3 T-shirts et un short pour s'habiller, et qu'ils peuvent profiter de la nature. Les touristes sont très bien accueillis, car le but des Tahitiens est de les faire revenir, ou que les touristes fassent venir d’autres touristes. La culture de la perle et le tourisme sont les 2 principales ressources de la Polynésie, mais la crise a fait chuter dramatiquement ces sources de revenus.

    Polynésie française 9La ville de Papeete a peu d’intérêt et n’est pas représentative des archipels. Les 4 archipels que nous avons vus sont très différents les uns des autres : l’archipel de la Société (Tahiti, Moorea, Bora-Bora, Huahine, Raïatea, Tahaa, Maupiti) est dans l’ensemble plus touristique, l’archipel des Tuamotu a une atmosphère de bout du monde (les atolls où nous avons séjourné sont Rangiroa et Fakarava), l’archipel des Australes reste plus traditionnel (Rurutu, Tubuaï et Raivavae) et l’archipel des Marquises se démarque par une forte identité culturelle (Hiva Oa, Fatu Hiva et Nuku Hiva). Mais à l’intérieur de chaque archipel, chaque île est différente aussi, donc… on ne s’en lasse pas !

    Les passionnés de snorkeling et de plongée trouveront leur bonheur, surtout dans les atolls. Nous avons eu la chance ( ?) de croiser des requins gris mais nous avons sagement attendu qu’ils passent pour continuer de nager !

    Pour avoir vu cette région du monde, je suis consciente d’être très privilégiée et j’en remercie tous les jours le Bon Dieu. Et je lui dis de vous y emmener un jour...


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  • Une amie de lycée avait vécu un an  à la Réunion. C'est elle qui m'avait donné envie de découvrir ce département d'Outre-Mer. Ce furent des vacances sportives puisque quasiment chaque jour, nous avons randonné. Et les randos là-bas, c'est du costaud ! Que de courbatures le 2ème jour ! Heureusement, chaque soir, un punch fortement dosé nous attendait pour l'apéritif et un rhum arrangé terminait le dîner. C'est l'un des rares endroits où j'ai autant bu d'alcool fort pendant mes vacances. A croire que c'était un bon dopant pour le trekking...

    Nous avons été bien accueillis par les Réunionnais, sans doute parce que notre guide était un autochtone.

    Chaque cirque est différent : Mafate (que l'on n'atteint qu'à pied ou en hélicoptère), Cilaos et  Salazie. J'ai un souvenir extraordinaire du site du Piton de la Fournaise : au détour d'un virage, on s'est subitement retrouvé dans un paysage lunaire, immense. Je n'avais jamais vu un champ de lave aussi étendu.

    Je me souviens aussi avec attendrissement du lagon de Saint-Gilles où les petits poissons multicolores nageaient dans 20 cm d'eau à nos pieds.

    A l'époque, le chikungunya n'avait pas encore fait rage...


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  • J'ai visité la Martinique plusieurs années après la Réunion, et, même si les paysages  martiniquais et la chaleur sont paradisiaques, je n'ai pas été autant émerveillée. J'aurais dû procéder en sens inverse !

    En Martinique je me suis initiée au catamaran. Malheureusement, l'accompagnateur était un fou furieux de la compétition et ne se mettait pas du tout au niveau de ses élèves débutants. Résultat : j'ai déssalé dès le 2ème jour, et en chutant dans l'eau j'ai failli me prendre un coup sur la tête qui aurait pu me laisser raide au fond de la mer... J'avoue que je n'ai pas trop apprécié.

    Enfin, ne crachons pas dans la soupe, cette contrée est bien agréable. Le rhum coule à flot (50° s'il vous plaît, quand ce n'est pas plus...), les plages sont belles, la Montagne Pelée est majestueuse (quand on arrive à voir son sommet).

    Nous avons rencontré des créatures qui étaient inconnues pour nous jusque là : des mangoustes et des  tourloulous (crabes rouge et noir).Crabe de MArtinique

    Nous avons vu énormément de jeunes qui ne travaillaient pas. Pas besoin de statistiques, on avait tout de suite une idée de l'importance du taux de chômage. On a vu également beaucoup de carcasses de voitures.

    En soirée, à l'époque, on entendait que du zouk. Impossible de partir de Martinique sans avoir appris à coller-serrer et à bouger ses hanches.

    De manière générale, j'ai trouvé les Martiniquais accueillants et très joviaux.

    La Martinique : un bon endroit pour ne pas se prendre la tête !


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