Je me suis retrouvée en République Dominicaine un peu par hasard : j’avais réservé pour les fêtes de fin d‘année un trek au Nicaragua qui avait été annulé faute de participants. Au dernier moment j’ai dû chercher une solution de remplacement. J’étais intéressée par la République Dominicaine, mais en 2008, aucun voyagiste de proposait de circuit-rando dans ce pays. Je me suis donc résignée à réserver un séjour en hôtel au bord de la plage, à Boca Chica. Et c’est là que j’ai rencontré celui qui est aujourd’hui mon compagnon depuis quatre ans.

A croire que c’était mon destin ! Du fait de cette rencontre, j’ai un souvenir attendri de ce pays.

Les Dominicains adorent la musique (peut-être plus que la danse d’ailleurs). Sur la plage, c’était la vraie cacophonie car plusieurs sonos, côte à côte, jouaient à plein tube de la bachata et autres musiques du Sud.  Lors des 2 soirées de réveillon, la musique était présente à tous les coins de rue.

Le tourisme est la ressource essentielle du pays, on y est bien accueilli, sans être arnaqué plus qu’ailleurs. Les immigrés Haïtiens sont nombreux et ne sont pas très estimés des Dominicains. Ils font les métiers les moins payés et les plus ingrats. Pour nous, touristes français, leur présence est appréciable car ils parlent notre langue et peuvent nous aider.

L’intérieur du pays n’est pas exceptionnel au point de vue des paysages. Par contre les plages sont magnifiques et il est intéressant de louer une voiture pour explorer les coins moins fréquentés et être plus proche de la population locale (vers l’Ouest en direction de Haïti par exemple).

On ne peut échapper à goûter le rhum local et déguster les nombreux cocktails colorés. En bord de mer on mange beaucoup de poissons et de crustacés.

La République Dominicaine est parfaite pour décompresser et se reposer.

De la Hongrie je ne connais que la capitale, Budapest, que j’ai visitée lors du week-end prolongé du 14 juillet. Il s’agissait de ma première incursion en Europe de l’Est. Bien que ce fût une des périodes les plus touristiques de l’année, il était agréable de flâner dans les rues de cette ville et je n’ai pas eu l’impression d’être dans la foule. J’ai tout visité à pied, même la lointaine plage au bord du Danube.

Le Parlement est magnifique mais je n’ai pas pu en visiter l’intérieur. J’ai admiré les belles broderies vendues au marché artisanal et j’ai bien profité des parcs fleuris.

Ce n’était pas toujours facile de repérer les bâtiments ou boutiques que je voulais voir, car il est assez difficile de deviner la signification du hongrois.

La gastronomie locale est bonne mais assez… consistante. Sur une petite place, il y avait un glacier qui servait les boules de glaces en les sculptant en forme de pétales de rose, j’avais l’impression de manger une fleur.

Le summum de mon séjour a été la journée entière que j’ai passée dans le spa (les bains de Szechenyi, très proches du centre ville), je crois que c’est le spa le plus grand d’Europe.

Il y avait des hammams et des saunas à différentes températures, des bains de différentes eaux (sulfureuses, ferrugineuses, etc…) à différentes températures aussi, des piscines extérieures et intérieures, bref il y en avait pour tous les goûts. Et le bar vendait des boissons pas chères !

Je ne sais pas s’il y a d’autres sites intéressants en Hongrie, mais en tout cas il a l’air de faire bon vivre dans ce pays.

Je suis allée une seule fois au Maroc, et c’était un voyage professionnel à Rabat. J’en ai profité pour passer un week-end complet dans cette ville avant mes 2 journées de travail. J’ai pu visiter Rabat grâce à mon prestataire de service, qui a eu la gentillesse de servir de guide pendant tout le week-end. C’était en Décembre, il faisait un temps magnifique et la douceur était appréciable à cette saison.

J’ai beaucoup aimé Rabat car les touristes n’y sont pas harcelés, et la ville est pleine de beaux monuments. J’ai été assez surprise de voir un nid de cigognes en haut d’une tour.

Nous avons « goûté » au hammam. C’était un établissement de standing. Que c’était agréable d’être complètement pris en charge et d’être récuré à neuf ! Vapeur, lavage, shampoing, gommage, etc… Que du bonheur.

Mon prestataire m’a emmenée dans d’excellents restaurants, dans la médina ou au bord de la mer. Non, on ne mange pas que du couscous ou des tajines au Maroc ! La cuisine était excellente. J’ai fait un peu de shopping dans les rues de la medina : achat de dattes, de pâtisseries orientales, de savon noir etc… à des prix défiant toute concurrence.

Ma vision du Maroc est réduite puisque je n’ai vu que Rabat, mais cette courte expérience m’a donné envie d’y revenir.